LA FÉDÉRATION

Au plus près de ses adhérents

Ses missions

Fondée en 1930, le Fédération Française de la Ganterie de Peau de Ville, devenue de nombreuses années plus tard, la Fédération Française de la Ganterie, a pour but de défendre les intérêts de la profession, tant sur le plan national, qu’à l’exportation.

Elle regroupe les fabricants de gants de Grenoble (spécialisés à l’origine dans la peau de chevreau) et les fabricants de gants de Saint-Junien et Millau (également spécialisés dans les peaux de chevreau et d’agneau, mais aussi dans les peaux exotiques).

Cette filière du gant français emploie environ 300 salariés, pour une production totale de gants de ville, moyen et haut de gamme, d’environ 350 000 paires.


Sur l’impulsion de ses différents présidents, la Fédération a multiplié les actions de communications au cours de ces deux dernières décennies, afin de mieux faire connaître l’image du gant français. La Fédération est également présente, à travers ses adhérents, sur des salons de mode tant en France qu’à l’étranger, à Moscou, Pékin, New-York, Tokyo, ou Londres.


La Fédération organise également des concours de style avec les écoles de création. Sur le plan institutionnel, la Fédération est présente en tant qu’administrateur au Conseil National du Cuir (CNC), ainsi qu’au Comité de Développement Economique du CTC (Centre Technique du Cuir) où elle défend les dossiers d’aide aux membres de la filière « Cuir », cotisant à la taxe parafiscale. La Fédération a aussi pour rôle de faire le lien avec les organisations syndicales pour la bonne marche sociale et salariale de la profession en conformité avec les obligations légales. Ces différentes actions vont toutes dans le même sens : contribuer à la défense des professionnels de la ganterie au plus haut niveau.

Ses métiers et formations 

Le métier de gantier s’apprend dans les ateliers, sur le tas, auprès des maitres artisans. Pour répondre à la demande de fabrication française, la filière doit former et préparer la relève, faisant face à un manque de personnel qualifié et une moyenne d’âge élevée. 

La Fédération a donc lancé une formation initiale – une FCIL (Formation Complémentaire d’Initiative Locale) – en 2017 avec le soutien du CTC (Comité de Développement Economique Cuir Chaussure Maroquinerie Ganterie) à Lyon et de l’Académie de Grenoble. Cette formation est ouverte à six apprenants âges de 18 à 25 ans, titulaires d’un bac pro ou CAP (métiers du cuir ou de l’habillement) et se déroule d’octobre à juillet sur 32 semaines, réparties en 14 semaines au lycée du Dauphiné à Romans-sur-Isère et 18 en entreprise chez les gantiers partenaires. 

Il est également possible de se former au métier de gantier par la voie de la formation continue, en passerelle avec le secteur de la maroquinerie, au titre de Professionnel Piqueur en maroquinerie, Préparateur monteur en maroquinerie ou en préparant le CQP Metteur au point en maroquinerie.


Une fois formé, le gantier doit être en mesure de fabriquer une paire de gants de A à Z mais il peut arriver qu’il soit dédié à une tâche spécifique telle que celle du modéliste, piqueur-monteur, coupeur, prototypiste, piqueur ou monteur en ganterie. 


Cet artisanat d’art a permis à la ganterie d’accéder au monde exigeant de la haute couture, et ce, dans une constante recherche de créativité, en parfaite collaboration avec les créateurs. Les possibilités d’embauche sont donc réelles.